Avec les années, on affine son œil.
On prend du recul. On observe ce qui passe, ce qui reste.
On a vu défiler les méthodologies miracles, les outils soi-disant indispensables, les frameworks censés révolutionner la manière de penser un business.
On a vu des tendances gonfler comme des ballons, puis se dégonfler dans le silence.
Des mots nouveaux pour décrire des évidences anciennes.
Et pourtant, malgré tout ce bruit, malgré toute cette agitation permanente… certains principes, eux, reviennent toujours.
Le bon sens.
L’alignement.
Et le courage.
Le bon sens, parce qu’il finit toujours par s’imposer.
Quand on ne sait plus où donner de la tête, quand tout semble trop, trop flou, trop marketing… c’est lui qui permet de trancher, d’y voir clair, de choisir.
L’alignement, parce qu’une stratégie qui ne colle pas à ce que l’on est vraiment, finit toujours par sonner faux. Même avec les bons outils, même avec la bonne méthode.
Et le courage, enfin, parce que s’y tenir, jour après jour, même quand ça tangue, même quand rien ne répond, même quand c’est long… demande une force tranquille que peu revendiquent, mais que tous admirent.
On peut écrire quatre cents pages sur la stratégie, la communication, le marketing.
On peut théoriser, modéliser, optimiser…
Mais à la fin, il ne reste que quelques repères simples.
Quelques fondations.
Et un cap : la clarté.
La clarté n’est pas une méthode.
C’est une exigence.
Et un choix.
— Julien Ricciarelli-Bonnal