Il y a des jours où l’on sent, sans trop savoir pourquoi, que les choses vont bien se passer. Ce matin, je n’ai pas eu besoin de me forcer.
Ni de me motiver. J’ai simplement ouvert les yeux, pris mon café, et j’ai senti que j’étais là. Présent. Disponible. Prêt à avancer.
C’est rare, ce sentiment de clarté. Il ne tient pas à un exploit ni à une réussite particulière. Juste à cette impression calme que les rouages tournent à la bonne vitesse, que la machine mentale fonctionne sans grincer, sans cogner. Les idées s’installent tranquillement. Les choses se font. On ne lutte pas. On avance.
Alors j’ai décidé de ne pas gâcher cette énergie-là. De ne pas surcharger ma journée. De ne pas me noyer sous dix objectifs inutiles. J’ai travaillé, oui. Mais avec fluidité. Avec ce petit plaisir de croiser les cases, non pas pour en finir, mais parce que ça fait du bien de construire.
Il n’y a pas de morale ici, pas de message caché. Juste une envie simple de dire que, parfois, on se sent bien. Et que c’est précieux. Dans un monde qui tourne à fond la caisse, où l’on se félicite d’être fatigué, il y a quelque chose de doux à simplement se sentir aligné.
Aujourd’hui, j’ai savouré. Et je me suis dit que, décidément, ce projet Ricciarelli. était en train de devenir exactement ce que je voulais qu’il soit.
— Julien Ricciarelli-Bonnal