Le mot revient souvent.
Par habitude, par réflexe.
« Tu as monté une agence ? »
C’est presque rassurant pour certains.
Mais chez moi, il ne passe plus.
Ce que ce mot transporte
“Agence” évoque des équipes, des projets, de l’organisation.
Mais aussi, parfois, une forme d’uniformité.
Des offres packagées, des promesses toutes faites, une logique un peu trop bien huilée.
J’ai longtemps vu passer des entreprises qui sortaient d’une agence sans vraiment savoir ce qu’on leur avait vendu.
Un site, oui. Un logo, sûrement.
Mais pas de vision.
Pas de stratégie solide en arrière-plan.
Juste une couche de vernis.
Ricciarelli n’a rien d’une agence, et c’est volontaire
Je ne me retrouve pas dans ce modèle.
Ricciarelli fonctionne autrement : comme un cabinet.
Avec une réflexion sur-mesure, une approche centrée sur le sens, pas sur la vitrine.
J’accompagne les projets, je les structure, je les incarne quand il le faut.
Et je préfère dire « non » à une mission incohérente que de livrer quelque chose qui ne tient pas.
Ça ne veut pas dire que tout est mieux ici.
Mais que tout est pensé différemment.
Et que chaque projet mérite autre chose qu’un emballage graphique séduisant.
Les mots ont un poids
Dire “cabinet”, pour moi, c’est une manière de poser un cadre.
Un mot plus sobre. Plus exigeant, peut-être.
Mais plus juste, dans ce que je veux transmettre.
Je n’ai pas monté une agence.
J’ai voulu construire un espace où la stratégie a le temps d’exister.
Et ça change tout.
– Julien Ricciarelli-Bonnal