l y a des instants rares où tout devient limpide.
Pas parce que le monde change, ni parce que les circonstances s’adoucissent, mais parce qu’en soi quelque chose s’aligne : la vision que l’on porte, la posture que l’on assume, et la décision que l’on prend.
La vision, c’est la clarté de ce qu’on veut construire.
La posture, c’est la manière dont on choisit d’avancer, avec exigence, avec précision.
Et la décision, c’est le moment où cette cohérence devient action, sans flou, sans détour.
Quand ces trois dimensions convergent, on ne ressent plus le besoin de forcer, de convaincre, ni même d’expliquer.
On agit avec justesse, parce que tout en soi est à la bonne place.
Ce n’est pas un hasard. C’est le fruit d’un travail invisible, souterrain, parfois ingrat : celui qui consiste à affiner sa vision, à redresser sa posture, à préparer chaque décision.
Dans le tumulte ambiant, cet alignement peut sembler accessoire. Mais en réalité, il est ce qui distingue les stratégies solides des agitations stériles. C’est lui qui donne du poids aux choix, du relief aux projets, de la portée aux actions.
On n’avance pas parce qu’on a coché toutes les cases.
On avance parce qu’on est au clair avec ce qu’on incarne.
— Julien Ricciarelli-Bonnal