Avant d’agir, il faut comprendre.
C’est une règle universelle. En médecine, en architecture… et en marketing. Pourtant, dans ce dernier domaine, l’audit est souvent négligé. Ou pire : maquillé. Trop de soi-disant “audits” ne sont en réalité que des prétextes à vendre. Des diagnostics à trous, des PDF standardisés, sans profondeur ni valeur réelle.
C’est précisément pour ça que j’ai voulu écrire cet article. Parce que dans mon métier, il n’y a pas de stratégie durable sans un regard lucide et rigoureux sur l’existant. Et ce regard, ça s’appelle un audit — un vrai.
Un audit, ce n’est pas une accroche commerciale
On a tous vu passer ces promesses : “audit gratuit”, “bilan express”, “analyse offerte de votre site”. En apparence, c’est séduisant. En pratique, c’est souvent creux. Il s’agit davantage d’un levier de prospection que d’un vrai outil d’évaluation.
Un audit digne de ce nom n’a pas besoin d’être “vendeur”. Il ne promet rien, il éclaire.
Il dit ce qui est là. Objectivement. Ce qui fonctionne, ce qui dysfonctionne, ce qui manque. Sans enjoliver. Sans flatter. Sans faire peur non plus. Juste la réalité, posée clairement.
Trois niveaux pour voir clair
Chez Ricciarelli., un audit marketing ne se limite jamais à une lecture rapide du site ou à un check Instagram. Il s’appuie sur une grille précise qui explore trois dimensions fondamentales :
-
Le fond : positionnement, promesse, différenciation, cible réelle vs cible projetée.
-
La forme : site internet, identité visuelle, contenus, réseaux sociaux, expérience utilisateur.
-
La cohérence : alignement entre discours, perception, réalité terrain et ambitions à moyen terme.
Ce qui m’intéresse, ce n’est pas de lister des “défauts”. C’est de comprendre comment tout s’imbrique — ou pas. Parce qu’en communication, les failles sont souvent systémiques : un positionnement flou entraîne un message bancal, qui se traduit par un site confus, des posts fades, un tunnel de vente invisible. Et inversement.
L’audit n’est pas une punition
Je le vois parfois chez certains dirigeants : une crispation à l’idée “d’être audités”. Comme si l’exercice était un jugement. Comme s’il allait déboucher sur un 6/20 en stratégie de marque.
Mais non. Un bon audit n’est pas un procès. C’est une boussole.
Il sert à y voir clair, pas à coller des notes. Il donne une cartographie de l’existant, identifie les angles morts, les points d’appui, les potentiels inexploités. Il sert à structurer la suite — qu’on décide ou non de se faire accompagner ensuite.
Voir clair pour choisir une direction
Dans mon approche, l’audit est toujours la première étape. Pas parce que c’est une étape “obligatoire” mais parce que c’est la seule qui permette de construire sur du réel.
Une stratégie efficace ne se devine pas. Elle se fonde. Et pour ça, il faut commencer par poser les bonnes questions, même inconfortables.
C’est ce que permet l’audit. C’est ce qu’il doit permettre.
Et maintenant ?
Vous avez peut-être un site en ligne, une identité visuelle, une page LinkedIn, quelques clients fidèles… mais une sensation floue que “ça pourrait être mieux”.
Ou bien vous ne savez pas exactement ce qui cloche, mais vous sentez que quelque chose manque.
L’audit est là pour ça. Pour nommer. Pour structurer.
Pour poser une base claire avant toute action.
C’est souvent à ce moment-là que les choses s’alignent.

