Je sais, ce n’est pas très vendeur, comme promesse.
On préfère parler de lâcher prise, de vitamine D, de mojitos face à la mer. Et bien sûr, il y a de ça : l’été est une respiration nécessaire, une pause dans l’agitation continue de nos semaines surchargées. Mais justement… c’est souvent dans ce ralentissement que se glisse une lucidité discrète. Pas une crise. Une forme d’éveil.
L’été, c’est la saison où les sollicitations se font plus rares. Où les boîtes mail perdent en tension. Où les agendas se vident doucement. Et dans ce vide, on entend mieux. Ce qui ne tourne plus si rond. Ce qu’on a trop longtemps repoussé. Ce qu’on a accepté par automatisme, sans se demander si c’était encore juste.
Chaque été, sans exception, je ressens cette petite secousse intérieure. Elle ne fait pas mal. Elle questionne.
Est-ce que je suis encore là où je dois être ? Est-ce que ce que je fais me ressemble vraiment ? Est-ce que ma stratégie me porte… ou me tire ?
Ces doutes-là, loin de me paralyser, me recentrent. Ils m’invitent à reprendre les commandes plutôt que de suivre l’inertie.
On croit souvent que douter, c’est reculer. Moi je pense l’inverse. Douter, c’est avancer mieux. C’est refuser la fuite en avant. C’est ajuster le cap, parfois même de quelques degrés seulement, mais assez pour retrouver du souffle.
Alors oui, cet été encore, j’ai envie de laisser venir ces doutes. De les accueillir sans peur. Parce qu’ils ne me font pas perdre du temps : ils me préparent à mieux en utiliser.
Et si vous ressentez cette même sensation — un flou, un flottement, une remise en question silencieuse — ne la balayez pas trop vite. Elle est peut-être le début de quelque chose de plus aligné.
Prenez ce temps. Laissez-le travailler pour vous.
Parce que non, l’été n’est pas une parenthèse. C’est un autre rythme. Moins carré. Plus vivant. Et parfois, infiniment plus clair.
—
✍️ Julien Ricciarelli-Bonnal
Consultant senior en marketing, digital et communication
📞 09 72 19 21 58
🌐 www.ricciarelli.eu
📩 julien@ricciarelli.eu