Il y a des problèmes qu’on ne voit pas venir.
Un site WordPress qui commence à ramer.
Des pages qui mettent une seconde de trop à s’ouvrir.
Un client qui vous dit “je ne sais pas, je le trouve lent, non ?”
Alors on cherche :
→ Est-ce l’hébergeur ?
→ Est-ce la qualité des images ?
→ Est-ce un plugin qui fout le bazar ?
Parfois oui.
Mais parfois non.
L’accumulation invisible
WordPress a une manie discrète : il garde en mémoire toutes les versions de vos pages.
Chaque fois que vous modifiez un texte, une photo, une mise en page… il sauvegarde une “copie de secours”.
C’est utile au début.
Mais au bout de 30 ou 50 retouches, votre site porte le poids de dizaines de versions obsolètes… que personne n’utilisera jamais.
C’est comme si vous rangiez vos vêtements dans une armoire… sans jamais jeter ceux que vous ne portez plus depuis dix ans.
Ça prend de la place. Ça ralentit tout. Et ça finit par étouffer le système.
Le bon réflexe
Il existe un moyen très simple d’éviter l’encombrement :
Limiter volontairement le nombre de versions enregistrées par WordPress.
Cela ne change rien pour vous au quotidien.
Mais côté serveur, c’est une cure d’oxygène.
En clair : vous continuez à travailler normalement.
Mais vous évitez au site de se noyer sous ses propres sauvegardes fantômes.
À quoi ça sert concrètement ?
✅ Le site charge plus vite.
✅ La base de données reste propre.
✅ Les sauvegardes prennent moins de place.
✅ Et vous réduisez le risque de bugs liés au poids du site.
C’est une optimisation invisible, mais redoutablement efficace.
Ce que j’en pense
J’ai vu des sites ralentis à cause de ça, sans que personne ne comprenne pourquoi.
J’ai vu des développeurs chevronnés passer à côté.
Et j’ai vu des clients payer un serveur plus cher… alors qu’il suffisait d’un petit réglage pour respirer.
C’est souvent ça, le vrai métier :
Connaître ces points précis, mineurs en apparence, mais structurants dans la durée.
Quand on pilote un projet de création de site WordPress, ce sont ces détails-là qui font la différence entre un site “propre” et un site bancal.
Et lorsqu’on accompagne un client en audit stratégique, c’est aussi ce genre de levier qui permet de corriger en profondeur, sans surcoût.