Je crois qu’il y a une chose dont on ne parle jamais assez, c’est la manière dont on travaille. Pas ce qu’on fait, ni pour qui, ni avec quels outils, mais la manière même dont on s’y met. Le cadre. L’intention. L’hygiène. La cohérence interne entre la façon dont on avance et la personne qu’on veut devenir.
Travailler propre, pour moi, ce n’est pas une question d’organisation GTD, de Notion bien rempli ou d’Inbox Zero à la Steve Jobs. Travailler propre, c’est une posture. C’est décider de faire les choses sans violence, sans précipitation sale, sans pollution mentale. C’est avoir des standards, pas des tocs. Des rituels, pas des prisons. C’est dire non quand c’est flou, c’est recadrer quand ça déborde, c’est poser ses limites non pas comme un caprice, mais comme une écologie intérieure.
Quand j’étais plus jeune, je confondais performance et urgence. J’étais convaincu que bosser dans le stress, c’était la preuve que j’étais important. J’ai mis du temps à voir que ce rythme-là, c’était du sabotage. Qu’on ne fait rien de grand dans l’épuisement. Que le chaos intérieur finit toujours par se voir dans les livrables.
Aujourd’hui, je suis plus exigeant qu’avant. Mais je le suis différemment. Je ne tolère plus les demi-réponses, les prestas bâclées, les missions où tout le monde est en panique du lundi au vendredi. Je préfère sauver la clarté.
Je travaille propre, et j’en suis fier. Même quand ça me fait perdre un contrat. Parce que c’est ce cadre-là qui m’a sauvé, littéralement, après des années à m’abîmer dans des modèles trop flous, trop lourds, trop exigeants pour un cerveau comme le mien.
Chez Ricciarelli Consulting, c’est devenu un vrai filtre. Pas une méthode gravée dans le marbre, mais une exigence discrète, partout. On cadre les projets. On pose les bases. On verrouille ce qui doit l’être. Et surtout, on avance dans un climat sain. Avec des échanges nets, une organisation claire, un chef d’orchestre qui veille à l’équilibre d’ensemble. Chaque mission doit se construire dans une dynamique de respect mutuel, de lucidité, et d’alignement. Pas dans la tension, pas dans l’attente, pas dans la peur.
Je ne prétends pas avoir trouvé le modèle parfait. Mais j’ai trouvé un style. Et ce style, je m’y tiens. Parce que c’est lui qui me permet de durer.
Alors non, je ne travaille pas moins qu’avant. Je travaille mieux. Je travaille droit. Je travaille en paix. Et à mes yeux, c’est peut-être ça, aujourd’hui, le vrai luxe.
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