On pense souvent que les relations publiques consistent à “faire parler de soi”.
En réalité, c’est exactement l’inverse : il s’agit d’apprendre à dire moins, mais mieux. À choisir les mots, le ton, le moment. Dans un monde saturé de communication, ce n’est plus celui qui crie le plus fort qu’on écoute, c’est celui qui parle avec justesse. Les marques qui maîtrisent l’art du silence stratégique sont souvent celles qu’on finit par prendre au sérieux.
Les relations publiques ne sont pas un levier accessoire. C’est un outil de cohérence. Elles permettent de transformer une présence digitale en réputation tangible. Un article dans la presse locale, une citation dans un média spécialisé, une interview bien menée — tout cela ne relève pas du hasard, mais d’un travail patient de crédibilisation. Derrière chaque prise de parole crédible, il y a une réflexion en amont, souvent issue d’un audit stratégique solide, qui aligne les messages avant de les amplifier.
La vraie puissance des relations publiques ne vient pas du nombre de parutions, mais de la cohérence du récit. Elles servent à construire une perception stable, pas à fabriquer un buzz éphémère. C’est un travail d’artisan, pas de pyromane. Et quand c’est bien fait, c’est le seul levier qui laisse une trace durable, même quand le bruit médiatique s’estompe.
Rédigé par Julien Ricciarelli-Bonnal
18 octobre 2025

