On présente trop souvent le marketing comme une dépense superflue, un poste qu’il faudrait réduire en période de crise ou d’incertitude, alors qu’il est précisément ce qui permet d’amortir les chocs.
Dans un environnement instable, où les habitudes de consommation évoluent vite et où les canaux de communication changent encore plus vite, la pire stratégie est de se taire ou de disparaître de la carte en attendant des jours meilleurs.
Un investissement bien pensé dans le marketing n’est pas une charge, c’est une protection. Cela ne veut pas dire multiplier les actions à l’aveugle ou céder à la frénésie des modes, mais au contraire prendre le temps d’identifier ce qui reste pertinent et ce qui doit être renforcé. C’est tout l’intérêt d’un audit stratégique, qui permet de trier ce qui est vital de ce qui ne l’est pas, et d’éviter de perdre du temps et de l’argent dans des actions qui n’ont aucun impact réel.
Le référencement SEO illustre parfaitement ce rôle d’assurance : il ne génère pas des résultats spectaculaires du jour au lendemain, mais il construit patiemment une visibilité durable, indépendante des aléas des réseaux sociaux ou de la publicité payante. Quand tout bouge autour, c’est cette stabilité qui finit par faire la différence.
Le marketing ne protège pas seulement l’image : il protège aussi la relation avec les clients, il maintient le lien, il rappelle la valeur de l’entreprise même quand l’activité ralentit. Ceux qui continuent à investir, même modestement, sortent toujours plus forts des périodes de turbulence que ceux qui se replient et laissent leur présence s’éroder.
Le marketing, au fond, n’est pas une dépense facultative. C’est une assurance, et souvent la plus rentable que l’on puisse souscrire.
Rédigé par Julien Ricciarelli-Bonnal
26 septembre 2025
